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Clap de fin pour la galerie Baronian à Bruxelles

L’enseigne d’art contemporain va bientôt fermer définitivement ses portes, mais Albert Baronian entend s’engager dans de nouveaux projets.

Bernard Marcelis
2 juillet 2024
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Vue de l’exposition « Seyni Awa Camara - Shaping Spirits » à la galerie Baronian de Bruxelles, rue Isidore Verheyden, 2024. Courtesy de l'artiste et galerie Baronian

Vue de l’exposition « Seyni Awa Camara - Shaping Spirits » à la galerie Baronian de Bruxelles, rue Isidore Verheyden, 2024. Courtesy de l'artiste et galerie Baronian

Alors que sa galerie fêtait son 50e anniversaire en 2023, avec notamment une exposition remarquée à la Fondation CAB à Bruxelles, et que le mois dernier, à la foire Art Basel, il était honoré par un Lifetime Achievement Award émanant de la Fédération des Associations des Galeries d’Art européennes (FEAGA), Albert Baronian vient d’annoncer la fermeture définitive de son espace bruxellois en décembre 2024.

L’important prix de la FEAGA entendait couronner un travail de galeriste exceptionnel qui n’est pas sans rapport avec la place qu’occupe aujourd’hui la Belgique et plus particulièrement Bruxelles dans le monde de l’art européen. En effet, c’est Albert Baronian qui, sous sa présidence de l’Association des Galeries d’art actuel de Belgique, contribua largement à faire d’Art Brussels la foire internationale qu’elle est devenue.

« Cette fois, je n’ai pas trouvé le repreneur qui me convenait pour poursuivre les activités de la galerie. J’ai surtout envie de faire autre chose, peut-être aussi parce que je ne suis plus vraiment en phase avec l’évolution du marché », nous a-t-il confié. La fermeture de la galerie ne signifie en effet pas la fin des activités d’Albert Baronian, car ce 50e anniversaire lui a permis de toucher à un autre domaine de l’art contemporain, celui du commissariat d’exposition avec « Quinquagesimum » (Fondation CAB) ou « Hérétiques » (pour la réouverture du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris). Sa prochaine manifestation comme curateur se tiendra au Bonisson Art Center à Rognes (Aix-en-Provence) en septembre.

Dès l’ouverture de son lieu (alors son appartement) en 1973, le galeriste défend tout à la fois la scène belge contemporaine (Didier Vermeiren, Michel Frère, Sophie Whettnall et bien d’autres) et celle des mouvements internationaux dont les artistes n’étaient pas représentés en Belgique, comme ceux de Supports / Surfaces (Claude Viallat, Daniel Dezeuze, Noël Dolla), de l’arte povera (Giulio Paolini, Gilberto Zorio ou Mario Merz – pour sa seule exposition personnelle organisée en Belgique) ou encore de la génération des Neue Wilde allemands (Helmut Middendorf, Bernd Zimmer) ou assimilés (Luciano Castelli, Siegfried Anzinger).

Cette ouverture au sens large s’est aussi manifestée par des associations avec d’autres professionnels, comme avec Edmond Francey (de 2002 à 2012) et plus récemment avec Reno Xippas (2018-2021). Ces collaborations ont contribué à amplifier et diversifier sa programmation artistique et à susciter des échanges fructueux, à l’instar des différents espaces que la galerie a pu occuper tant à Bruxelles qu’à Knokke au fur et à mesure de son développement au cours de ces cinq décennies. Une page se tourne, mais l’histoire est écrite et ne s’efface pas.

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