L’art électronique existait bien avant les années 1990 et l’arrivée d’Internet. La Tate Modern défriche ce champ artistique né dans les années 1950, aux prémices des arts vidéo et multimédia. Bidouillant l’électronique pour faire du son et de la lumière ou s’immergeant dans les mathématiques, tous les artistes ont cette même intuition : que la technologie peut, tout comme l’art, permettre une communication. Ainsi du peintre allemand Otto Piene, du théoricien japonais Katsuhiro Yamaguchi, de Liliane Lijn et ses jeux de lumière, du Zero Group et ses utopies, etc. C’est une histoire d’invisible qui est ici à voir, de mathématiques devenues art, de jeux avec la perception, qui se closent sur les œuvres immersives des chercheurs allemands en art interactif Monika Fleischmann et Wolfgang Strauss.
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« Electric Dreams : Art and Technology Before the Internet », 28 novembre 2024-1er juin 2025, Tate Modern, Bankside, Londres SE1 9TG, Royaume-Uni, tate.org.uk