Emma Lavigne, nouvelle présidente du Palais de Tokyo, à Paris, a présenté hier les grands axes de sa future programmation, qui entend « réinventer dans la continuité, s’inscrire dans une dimension humaniste, faire de ce centre d’art international un îlot de liberté, un lieu d’imaginaire ouvert, une caisse de résonance du temps présent, en porosité avec d’autres façons de raconter le monde. » Une exposition d’Ulla von Brandenburg ouvrira en même temps que la saison « Fragmenter le monde » avec « Notre monde brûle » (21 février-17 mai), un regard sur la création contemporaine depuis le golfe persique en collaboration avec le Mathaf (Arab Museum of Modern Art) de Doha. « Ubuntu, un rêve lucide » (19 juin-13 septembre) explorera ensuite cette philosophie du « faire humanité ensemble » dans la création contemporaine africaine.
En octobre 2020, l’institution accueillera Anne Imhof, Lion d’or à la 57e Biennale de Venise. Et en 2021 : « Réclamer la terre » sur la question écologique, une exposition consacrée à Miriam Cahn et une autre dédiée à la peinture. En février 2022, le Palais de Tokyo fêtera ses 20 ans d’existence avec une Triennale, format lancé en 2012 par Okwui Enwezor avec « Intense proximité ». Enfin, l’équipe curatoriale accueille trois nouvelles recrues : Cédric Fauq, François Piron et Michael Schischke.