Abonnements
Rechercher
ePaper
Newsletter
Profile
Sign in
Abonnements
ePaper
Newsletter
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
Rechercher
Expositions
Actualité

Comment le Paris de l’après-guerre a attiré les artistes américains

« Americans in Paris », l’exposition inaugurale du Grey Art Museum, à New York, présente 130 œuvres d’artistes américains installés dans la capitale française après la Seconde Guerre mondiale.

Hilarie M. Sheets
20 mars 2024
Partagez
Ed Clark, The City (1952). Photo : Hollister and Young, Michigan Imaging, courtesy Hauser and Wirth. © Estate of Ed Clark

Ed Clark, The City (1952). Photo : Hollister and Young, Michigan Imaging, courtesy Hauser and Wirth. © Estate of Ed Clark

L’exposition inaugurale du Grey Art Museum dans ses nouveaux espaces du 18 Cooper Square renoue avec les études des grands moments culturels qui ont longtemps été la marque du musée de l’université de New York, anciennement appelée Grey Art Gallery.

Pour son exposition « Americans in Paris: Artists Working in Post-war France, 1946-62 » [« Américains à Paris : les artistes travaillant dans la France de l’après-guerre, 1946-1962 »], l’universitaire Debra Bricker Balken et Lynn Gumpert, directrice du musée [et auteure de la première monographie sur l’artiste français Christian Boltanski, publiée en 1992, NDLR], se sont penchées sur le phénomène de l’afflux d’artistes américains dans la capitale française après la Seconde Guerre mondiale.

L’exposition comprend plus de 130 œuvres réalisées à Paris par environ 70 artistes. Nombre d’entre eux, dont Herbert Gentry, Ellsworth Kelly, Jack Youngerman et Kenneth Noland, se sont rendus dans la Ville Lumière grâce au GI Bill, loi américaine qui permettait aux vétérans de l’armée de bénéficier d’une bourse pour poursuivre leurs études. « Le GI Bill leur permettait de se rendre à Paris et de s’inscrire directement dans l’une des académies d’art sans avoir à déposer de dossier, contrairement à ce qui se pratiquait alors, explique Debra Bricker Balken. Ils recevaient une allocation de 75 dollars par mois et 25 dollars pour les livres, ce qui représentait une somme considérable dans la France de l’après-guerre. »

D’autres artistes, comme Carmen Herrera, Joan Mitchell et Claire Falkenstein, ont été attirés par le sentiment de liberté de la grande ville européenne. Des artistes noirs comme Beauford Delaney, Ed Clark et Harold Cousins s’y sont installés « en partie parce que Paris était une ville plus accueillante pour les Afro-Américains », explique Debra Bricker Balken.

L’exposition met également en lumière des figures peu connues, comme le sculpteur américano-japonais Shinkichi Tajiri, qui s’est engagé dans l’armée pour échapper à l’internement. Après s’être installé à Paris grâce au GI Bill, il a cofondé la Galerie Huit en 1950, qui a exposé pendant six ans des artistes américains, notamment Al Held, Sam Francis et Shirley Jaffe. Avec cette exposition, les commissaires souhaitent « montrer que la réalité était bien plus diverse et ne se limitait pas aux seules personnes reconnues par l’histoire de l’art », explique Lynn Gumpert.

« Americans in Paris : Artists Working in Post-war France, 1946-62 », jusqu’au 20 juillet 2024, Grey Art Museum, 18 Cooper Square, New York.

ExpositionsGrey Art MuseumArt américainNew YorkParisGI Bill
Partagez

À lire également

Prix artistiquesActualité

La Bourse Drawing Lab Project 2024 dévoile ses lauréats

Cette bourse d’un montant de 20 000 euros a été attribuée au duo Boris Labbé et Judith Guez. Ils exposeront leur projet Ito Meikyu / Fil d’errance au Drawing Lab à Paris en octobre 2024.

Louise Menard
ExpositionsActualité

Le monde anticonventionnel de Mike Kelley à la Bourse de Commerce

Sous le titre « Ghost and Spirit », la Collection Pinault présente à la Bourse de Commerce une spectaculaire et décapante rétrospective de l’artiste américain Mike Kelley.

Bernard Marcelis
Marché de l'artActualité

Belvédère, activistes et afrofuturisme

Patrick Javault
DisparitionActualité

Disparition du peintre Park Seo-Bo

L’artiste coréen, représenté par la galerie Perrotin, est décédé le 14 octobre 2023 à l’âge de 92 ans.

Louise Menard
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Publicité
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
LinkedIn
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights