Alors que les travaux de rénovation de Notre-Dame de Paris se poursuivent, le Mobilier national, en association avec l’archevêché de Paris, le recteur-archiprêtre de la cathédrale et l’association Revoir Notre-Dame de Paris, a commandé sept nouvelles tapisseries pour orner les chapelles de l’édifice. L’objectif est de faire rayonner le savoir-faire français et l’art contemporain. Leur création a été confiée à deux artistes contemporains, l’Espagnol Miquel Barceló et le Britannico-Kényan Michael Armitage.
Le premier, né en 1957 à Majorque, utilise des matériaux inédits, comme la cendre volcanique ou les sédiments. Il produit des œuvres inspirées par la nature, aux textures que le Mobilier national décrit comme « brutes et terriennes ». Son œuvre a été largement exposée dans les grandes institutions, dont le Louvre et le Centre Pompidou.
Le second est quant à lui né en 1984 à Nairobi. Son art aborde l’identité et la société contemporaine africaine, notamment d’Afrique de l’Est. Il s’inspire de motifs traditionnels kenyans dans ses compositions. Il a, lui aussi, exposé à travers le monde, notamment à la Biennale de Venise ou au MoMA à New York.
Le tissage des tapisseries, qui sera réalisé par les manufactures des Gobelins et de Beauvais, ainsi que par un atelier privé d’Aubusson, devrait commencer en 2025. En attendant, les chapelles de Notre-Dame seront ornées, à l’occasion de leur réouverture le 8 décembre, de tapisseries réalisées par de grands peintres du XXe siècle.