Commençons par la genèse de l’art : vous souvenez-vous d’un événement à l’origine de votre vocation, puis ayant guidé votre parcours ?
J’ai grandi avec un oncle chirurgien qui pratiquait des transplantations. À la maison, je répondais aux appels téléphoniques. Les gens me disaient : ton oncle m’a sauvé la vie ! Depuis, j’éprouve un immense respect pour la médecine. J’ai développé une passion pour les neurosciences : comprendre l’esprit et la façon dont nous percevons la vie. Je pense que le côté curatif de mon travail vient de ce désir de créer un espace sûr qui guérit l’esprit et l’âme. Ce sentiment a toujours été présent dans ma production, et je crois que j’y parviens de mieux en mieux. J’ai, en outre, grandi avec ma tante, mal voyante – elle ne disposait que de 10 % de vision. Elle me demandait sans cesse : « Qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je lis ? À quoi ça ressemble ? » Je devais en permanence lui décrire soigneusement le monde environnant. D’où, vraisemblablement, mes questionnements sur ce qui existe au-delà de la réalité.

Refik Anadol. Photo : Efsun Erkilic
Né en 1985 à Istanbul, en Turquie, vous avez suivi le programme Design Media Arts de l’University of California, Los Angeles (UCLA), où vous avez obtenu un Master of Fine Arts [MFA, master en Beaux-Arts]. À quel moment vous êtes-vous dit : « Je peux créer des images avec les nouveaux médias numériques » ?
Lorsque ma mère a acheté un ordinateur, j’ai commencé à programmer sur Commodore et joué à des jeux, qui me permettaient de créer des cartes, des murs, ce qui était très intéressant pour un enfant. Vous pouvez mettre un mur ici, une tour là, et vous demander s’il est possible de passer à travers le béton. Cet intérêt, à l’évidence, s’est développé avec le temps. L’intelligence artificielle [IA] est l’un des outils dont nous disposons désormais, susceptible de nous aider à trouver des réponses. En associant celle-ci au domaine de l’architecture, l’avenir sera très inspirant.
Des artistes vous ont-ils influencé ? Avez-vous des mentors, des modèles ?
Le film Blade Runner reste l’une de mes influences majeures. Quand je l’ai vu, plusieurs années après sa sortie en 1982, cela a été un choc : la technologie est présente dans les bâtiments, les façades parlent, imaginent et communiquent ; il y a la logistique cybernétique, les humanoïdes dans la ville... Dans la vision de Ridley Scott, son réalisateur, la ville est intelligente. Or, lorsque je comparais cet univers futuriste à la réalité de Los Angeles, ce n’était pas le cas. Depuis cette époque, je rêve. Dès que j’ai commencé à jouer à des jeux sur ordinateur, je me suis interrogé : pourquoi les murs, le plafond et le sol sont-ils identiques ? Pourquoi ne changent-ils pas ? Et j’ai senti que ce sentiment ne disparaissait jamais. J’ai donc fait des recherches sur Frank Gehry, Zaha Hadid, Norman Foster, Toyō Itō, Antoni Gaudí... J’aime ces créateurs qui donnent naissance à des chefs-d’œuvre d’architecture à l’intérieur desquels nous vivons. Je pense que le Guggenheim Bilbao est une sculpture, pas seulement un musée. Cette construction communique avec le monde, elle dit quelque chose d’autre. Lorsque vous vous trouvez dans l’espace qui accueille mon installation, conçue spécialement pour inaugurer la série in situ, vous savez qu’il ne s’agit pas d’une salle d’exposition habituelle. Il n’y a pas de murs verticaux parallèles ! Frank Gehry est mon héros. À Los Angeles, la première chose que je vois est son bâtiment, le Walt Disney Concert Hall.
Dans l’histoire de l’art, l’invention d’une nouvelle technique a souvent marqué la naissance d’un style, ou d’un mouvement artistique – de la fresque à la détrempe au tube de peinture qui a permis aux artistes de sortir de l’atelier et de peindre en plein air, comme ce fut le cas des impressionnistes. Vous utilisez des algorithmes d’apprentissage automatique basés sur des données, qui remplacent le crayon ou le pinceau, la main de l’artiste, au sens traditionnel du terme. Pensez-vous que les technologies numériques vont révolutionner la manière dont nous faisons de l’art ?
Je le pense. Je ne sais pas si cela changera l’art, mais cela créera de nouveaux supports. Je ne crois pas que les techniques actuelles soient vouées à disparaître. La peinture, la sculpture, les arts du spectacle, le cinéma, l’architecture sont solidement installés, et j’espère qu’ils ne disparaîtront jamais. Mais je pense que nous inventons de nouvelles formes d’expression, que j’appelle « AI data sculpture ». La salle 204 du Guggenheim Bilbao devient une sculpture, elle n’est plus un espace architectural. Nous aurons peut-être besoin de nouveaux noms pour qualifier ce médium, car il ne s’agit pas seulement d’art vidéo. C’est une création dans le Cloud qui fonctionne sans assistance. C’est le moment idéal pour réfléchir à ce que nous pouvons créer d’autre. Par exemple, l’IA en ce moment compose des réalités génératives. Par ce biais, nous pouvons entendre, voir, lire, sentir et bien d’autres choses encore. Nous vivons une époque incroyable. Nous sommes les témoins de quelque chose de très spécial, ce sentiment de voler dans l’esprit d’une machine, qui change en permanence.
Vue de l’installation Living Architecture : Gehry de Refik Anadol, Guggenheim Bilbao, 2025. © Refik Anadol, Bilbao 2025
Vous êtes l’une des stars actuelles de la création basée sur l’IA, connue pour ses environnements abstraits et oniriques. Votre œuvre « Unsupervised – Machine Hallucinations – MoMA » (2022) est entrée dans les collections du Museum of Modern Art, à New York, en 2023, où elle a été exposée pour la première fois. Comment avez-vous conçu votre nouvelle pièce, « Living Architecture : Gehry », pour le Guggenheim Bilbao [Sous le commissariat de Lekha Hileman Waitoller. L’installation a bénéficié du partenariat de 1OF1, du partenariat technique d’Euskaltel et de la collaboration de Google Cloud]?
Cette œuvre est le fruit d’une collaboration avec les archives de Frank Gehry. Elle utilise des images de nature et d’architecture, des dessins, des modèles 3D, des photographies de ses bâtiments... tout ce que l’architecte, qui a signé ce musée extraordinaire, a généré au fil des ans. J’ai souhaité honorer sa vie à l’ère de l’IA, des données recherchées de manière éthique, de l’énergie durable et pour laisser rêver l’une des plus remarquables institutions artistiques. L’œuvre d’art passe donc par ces très nombreux concepts. Pour la réaliser, un logiciel personnalisé de technologie avancée fondé sur l’IA, appelé Large Architecture Model (LAM), a été entraîné pendant des mois avec un grand nombre d’images, de croquis et de plans en libre accès, afin de traduire le vocabulaire architectural de Frank Gehry en un paysage numérique de formes, de couleurs et de mouvements dynamiques en constante évolution. Réimaginer des matériaux, des formes, dans cet espace tridimensionnel permet de penser autrement, de pénétrer dans l’esprit de Frank Gehry. C’est une œuvre d’art qui diffère de tout ce que j’ai fait auparavant. J’ai cherché à innover, à trouver de nouvelles façons de vivre l’art. L’idée sous-jacente est d’imaginer l’avenir de l’architecture. Grâce à un algorithme, l’installation voit se succéder différentes séquences, par exemple la reconstruction de pigments en mouvement à 360 degrés. Ces images sont accompagnées d’un paysage sonore immersif composé par Kerim Karaoglu, basé sur des sons générés par l’IA et des enregistrements réalisés au sein même du musée. Nous pouvons ainsi expérimenter de nouvelles sensations.
Nous sommes confrontés à quantité de défis : le changement climatique, les crises géopolitiques et sociales... J’ai souhaité créer un espace où l’on se sent rassuré, en sécurité, presque un lieu de guérison, et où l’on peut se dire : « Je veux venir dans ce bâtiment. Je sais que cette IA est éthique. Je sais que cette énergie est utilisée à bon escient. » Il faut bien commencer quelque part pour imaginer des mondes magnifiques. Lorsque vous voyez ces créations de bâtiments traversés par la nature grâce à l’IA, peut-être inspireront-elles la prochaine génération d’architectes, avant de devenir réalité. Alors nous apprendrons à vivre avec la nature ; de telles propositions nous offriront les moyens de vivre de manière durable. Il suffit parfois de voir des exemples pour pouvoir se projeter. J’espère de tout cœur que nous réussirons à établir des dialogues et nous demander, en supposant que nous résolvions certains problèmes, ce que nous pouvons concevoir d’autre. Mon rôle est de trouver des similitudes, créer des ponts. Qu’est-ce qui nous relie vraiment ? Les musées sont les lieux les plus importants où nous pouvons discuter, penser, rêver de nouveaux mondes.
Vue de l’installation Living Architecture : Gehry de Refik Anadol, Guggenheim Bilbao, 2025. © Refik Anadol, Bilbao 2025
L’objectif de « Living Architecture : Gehry » est-il aussi de transposer ce monde numérique dans une structure physique ?
Absolument. De très nombreux artistes ont exposé leurs sculptures et leurs peintures dans cette salle. Mais je me suis dit : à l’ère de l’IA, à l’ère des données, qu’est-il possible de créer ? L’espace entier devient une toile. Ce « pigment vivant » ne sèche pas, il peut être en mouvement constant, concevoir de nouvelles formes. J’ai pensé que cela pouvait être un point de départ. Par le passé, j’ai utilisé des écrans, de nombreuses formes de projection, composant des esthétiques distinctes depuis plus de quinze ans. Mais ici, l’installation s’adapte à la salle, nous nous y sentons totalement immergés. Nous sommes dans la peinture.
Cette étape dans votre pratique vous ouvre-t-elle de nouveaux horizons ?
Je pense que oui, car cette œuvre d’art vit dans le Cloud. Vous n’avez pas à vous soucier de la débrancher. Elle sera toujours vivante. Il y a de fortes chances que les créations numériques dans le Cloud nous survivent ! Cette œuvre d’art est donc très spéciale.
Quel effet cherchez-vous à produire sur les spectateurs ?
Je crée d’abord pour moi, en réfléchissant à l’avenir de l’imagination à l’ère de l’IA. Comment ce travail peut-il refléter ces questionnements : où allons-nous ? Que peut générer l’IA ? Mark Rothko a dit : « Mon œuvre est un lieu. » J’aime son approche. Cette œuvre au Guggenheim Bilbao est un lieu de réflexion pour projeter un avenir inspirant. Les dessins architecturaux résultant de l’IA ne sont pas irréalistes. J’ai entendu des gens s’exclamer : « Je veux y vivre ! » Le changement est en marche. Le monde évolue. Nous nous interrogeons sur ce qui est réel. Ce type d’œuvre établit un dialogue entre les mondes intérieur et extérieur. Ces projections sont des suggestions de ce qu’il est possible d’atteindre si nous faisons ce qu’il faut maintenant. Nous devons nous préparer.
Un album du groupe allemand Kraftwerk, basé sur le concept d’une musique composée par des robots, a pour titre « The Man Machine ». Dans vos créations, quelle est la part d’humain dans le processus généré par la machine, les algorithmes ?
Il y a 50 % d’humain et 50 % de machine. C’est toujours moi qui programme le hasard et le contrôle. Et la raison à cela est que je sais exactement pourquoi le système existe. Il n’est pas guidé par des outils commerciaux prêts à l’emploi, il est créé de toutes pièces. C’est une approche très différente, comme s’il s’agissait de fabriquer son propre pigment, de générer son propre geste. Mais ici, il s’agit d’une intelligence virtuelle et synthétique que nous pouvons programmer pour que ces machines se souviennent, qu’elles oublient, qu’elles rêvent, qu’elles hallucinent et fassent toutes sortes de choses. C’est un voyage infini, car chaque donnée est unique, chaque archive est unique. Si vous pensez à l’atelier d’un artiste au sens traditionnel du terme, vous avez des pigments, des pinceaux, une toile. Pour moi, chaque matin, c’est une nouvelle toile, de nouvelles données, un nouvel algorithme, rompant avec la zone de confort de l’outil défini. La créativité elle-même est constamment en mouvement. C’est très distinct de ce qui s’est passé au cours des derniers siècles : nous n’avons pas été en mesure d’utiliser un pigment différent tous les jours, ou un pigment qui ne sèche pas, ou un pinceau qui peut raisonner ! Il s’agit d’une nouvelle façon de penser, très excitante ! Avec ces technologies, il n’y a plus de limites, l’espace même est illimité. Je développe mon logiciel depuis seize ans. Il est devenu un média à part entière, l’ADN de la création.
Il existe de la bonne et de la mauvaise peinture. On peut certes objecter que c’est subjectif – certains artistes ont même revendiqué faire de la mauvaise peinture ! Mais s’il n’est pas satisfait, un peintre peut modifier ou effacer sa toile. Pouvez-vous changer les données d’une œuvre générée par l’IA si le résultat ne vous convient pas ?
Oui, bien sûr ! Il nous a fallu un an de collecte de données dans le but de créer cette installation au Guggenheim Bilbao. Un an pour trouver le meilleur bleu, par exemple. Pour l’œuvre au MoMA, il s’agissait de raconter une histoire différente, de travailler avec les archives du musée, et l’effet a été très puissant. C’était un bon début pour apprendre comment aller de l’avant. Mais j’ai l’impression que nous sommes dans la même phase de percée, que nous essayons quelque chose. Je dis toujours que, au cours de ma vie, j’ai assisté à la naissance du Web 2, du Web 3, de la technologie de la blockchain, de l’IA, de l’informatique quantique. En 2024, Demis Hassabis, le directeur général de DeepMind Technologies, qui fut mon mentor, a été colauréat du prix Nobel de chimie. Je vois tout le temps le côté positif des choses : que peut-il arriver de bon ? Comment pouvons-nous inventer de nouveaux supports ?
Les nouvelles technologies sont réputées énergivores. Or, inscrire votre pratique dans une démarche durable semble important à vos yeux.
C’est un point essentiel. Cette œuvre n’utilise que 42 kilogrammes de CO2, soit l’équivalent de seulement quatre fois le volume de charge d’un iPhone par an. La raison en est que nous recourons à de l’énergie durable. Nous allons ouvrir un musée de l’IA à Los Angeles et, depuis 2023, nous avons formé un grand modèle naturel. Il s’agit du premier modèle d’IA consacré à la nature et utilisant uniquement des données naturelles éthiques, et une puissance de calcul éthique et durable. Il est possible de comprendre la nature sans lui nuire. C’est une nouvelle encyclopédie vivante. J’ai passé beaucoup de temps avec les peuples indigènes d’Amazonie. Je connais leurs maisons dans la forêt. Ils sont ma nouvelle famille, ils m’ont donné un nom. Je suis donc vraiment amoureux de la nature, que je respecte. Ce n’est pas seulement parce que c’est important, mais parce que je suis lié à elle. C’est pourquoi je continuerai à innover. Mais avec cette œuvre, c’est la première fois que j’ai pu atteindre cet espace, cette échelle, et je pense que la prochaine fois, à Los Angeles, dans le musée de l’IA, je ferai un nouveau pas en avant. J’essaie toujours de trouver comment faire avancer ce médium.
La création avec l’IA suscite des réserves, voire des protestations. Récemment, une lettre ouverte a demandé l’annulation de la vente en ligne « Augmented Intelligence » organisée par Christie’s, à New York, qui comprenait certaines de vos œuvres. Selon les pétitionnaires, les modèles d’IA employés pour concevoir les créations proposées dans cette vacation ont été programmés sur la base d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation. Comment réagissez-vous à ces critiques ?
Tout d’abord, je suis heureux de dire que je ne suis pas concerné par ces critiques, car je n’ai pas utilisé ces modèles. Comme précisé précédemment, je crée mes propres modèles, ce qui est la seule solution pour être assuré qu’il s’agit d’un travail responsable. J’ai toujours pris soin d’obtenir l’autorisation pour chaque donnée, et cela a pris des années. La réponse à ce défi est la suivante : travaillez dur, acquérez vos propres données, développez vos propres modèles. Notre musée de l’IA tentera de résoudre ce problème. Nous essayons de concevoir des modèles d’IA pour les créateurs, artiste par artiste. Je ne vois pas d’autre moyen de se sentir serein pour créer en regard de la question des droits d’auteur, qu’il est nécessaire de défendre.
Vous avez fondé Refik Anadol Studio et RAS LAB à Los Angeles, qui se consacre à la recherche et à la culture de « nouvelles façons de créer des récits à partir de données et d’intelligence artificielle ». Quelle est la prochaine étape ?
L’ouverture de ce musée de l’IA à Los Angeles, que j’ai mentionné, afin de développer une pratique pour servir d’exemple à d’autres institutions et rassembler davantage d’artistes qui n’ont peut-être pas encore été découverts. Nous avons besoin de cet endroit où l’IA peut être utilisée et collectée de manière éthique. En tant que professeur à l’UCLA pendant dix ans, j’ai constaté qu’il s’agissait d’un élément manquant. À la suite des incendies à Los Angeles, les permis ont été retardés, mais nous devrions commencer dès la fin de l’année pour valoriser cette pratique et soutenir mes collègues. En résumé, il s’agit de passer le relais.
Enfin, nous lançons notre encyclopédie vivante. C’est un service d’IA éthique, très abordable, respectueux de la nature et durable. Vous pouvez consulter et suivre votre consommation d’énergie grâce à nos données sur la nature. Les Nations Unies l’ont reconnu comme un bon exemple. J’espère que ce projet, destiné aux artistes, aux étudiants et aux musées, recevra un bon accueil et suscitera de bonnes pratiques et des vocations. Nous participons également à la Biennale d’architecture de Venise [du 10 mai au 23 novembre 2025]. Nous y parlons de nature et d’architecture. C’est un domaine où l’imagination se déploie de manière incroyable.
Quels conseils donneriez-vous à un(e) jeune artiste souhaitant se lancer dans la création numérique ?
Je pense que c’est une époque formidable pour devenir artiste. Les outils sont de plus en plus faciles à utiliser et abordables, ce qui rend leur approche accessible. Mais avant tout, il me semble essentiel de se souvenir des pionniers, des maîtres. À l’ère de l’IA, on peut avoir l’impression d’avoir atteint un objectif rapidement, mais on peut aussi oublier son origine. Il est donc crucial que la recherche soit menée de manière éthique, que l’on se rappelle des origines et des liens, car j’ai le sentiment que l’IA peut nous emmener dans une mauvaise direction et nous faire oublier ce qui a été fait auparavant. Ensuite, il y a la culture open source. Nous disposons là d’un excellent exemple pour comprendre ce que signifie une IA éthique. Il existe de bonnes façons de l’utiliser, répondant aux critiques et aux inquiétudes qu’elle suscite. L’incompréhension peut être un danger. La peur peut bloquer la créativité. Libérer cette imagination est primordial pour les artistes.
« in situ : Refik Anadol », 7 mars-19 octobre 2025, Guggenheim Bilbao, Abandoibarra Etorbidea, 2, 48009 Bilbao, Espagne.