Une trentaine d’objets ont été saisis à la Brafa, qui réunit 133 exposants à Bruxelles jusqu’au 2 février. Selon le journal belge L’Echo, les agents du Service public fédéral Économie (Bruxelles) – la Direction générale de l’Inspection économique –, des douanes et d’Interpol ont procédé à des contrôles sur plusieurs stands de la foire et ont saisi une trentaine de pièces, dont une lance royale du Congo chez Dartevelle (Bruxelles). « Cette foire étant l’événement le plus important de Belgique sur le marché de l’art, il était normal que l’Inspection économique s’y intéresse. [...] Il s’agissait d’un contrôle de routine », a confié un porte-parole de ce service à L’Echo.
Certains marchands se sont toutefois offusqués tant de la méthode que du timing en plein milieu de la foire. « Il s’agit d’une saisie conservatoire, qui concerne quatre marchands d’arts premiers et d’archéologie. Aucune pièce n’a été saisie sur la foire. Celles concernées se trouvaient dans les réserves de la Brafa, car le vetting avait considéré qu’on manquait d’informations [sur les provenances et les conditions d’importation, ndlr] sur elles », nous a confié Harold t’Kint de Roodenbeke, le président de la Brafa.