Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, ainsi que Gabriel Attal, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, en charge des Comptes publics, ont annoncé, le 12 décembre, l’entrée dans les collections nationales de la toile Les Soleils, jardin du Petit Gennevilliers signée Gustave Caillebotte (1848-1894). Reçue en dation, cette œuvre de 1885 est affectée au musée d’Orsay.
Sur cette peinture, figure en second plan la maison de l’artiste au Petit-Gennevilliers, acquise quatre ans auparavant. Le sujet, le cadrage mais aussi le format s’inscrivent dans le style audacieux de l’artiste. Caillebotte est en effet l’une des figures de proue de la peinture impressionniste et a participé à révolutionner le genre du paysage. Si son travail a pu être éclipsé au profit de son rôle de mécène auprès de ses confrères impressionnistes, l’artiste bénéficie, depuis quelques décennies, d’un travail de revalorisation de la part des historiens de l’art et des institutions.
Selon le ministère de la Culture, l’entrée de ce chef-d’œuvre dans les collections nationales permet de renforcer la présence de l’artiste dans les musées français qui ne possèdent, pour l’heure, que treize œuvres de l’artiste. En 2019, le legs Daurelle avait permis de faire entrer trois peintures et deux pastels de Caillebotte dans les collections nationales, complétés la même année par Paysage à Argenteuil, remis en dation et déposé au musée d’art et d’histoire Baron Gérard à Bayeux, en Normandie.