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Critique

Les Choses. Une histoire de la nature morte

L’exposition du musée du Louvre, à Paris, donne lieu à un catalogue sur un sujet des plus vastes, les choses.

Camille Viéville
13 décembre 2022
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Laurence Bertrand Dorléac (dir.), Les Choses. Une histoire de la nature morte, Paris, éditions du musée du Louvre/Lienart éditions, 2022,
448 pages, 231 illustrations, 39 euros.

Laurence Bertrand Dorléac (dir.), Les Choses. Une histoire de la nature morte, Paris, éditions du musée du Louvre/Lienart éditions, 2022,
448 pages, 231 illustrations, 39 euros.

À l’occasion de l’exposition « Les Choses. Une histoire de la nature morte » (jusqu’au 23 janvier 2023), le musée du Louvre, en coédition avec Lienart, publie un important catalogue sous la direction de sa commissaire, Laurence Bertrand Dorléac. Or cet ouvrage ne se contente pas de refléter la manifestation. Il porte une décennie ou presque de recherche sur le thème des choses, menée par l’historienne d’art en collaboration avec des chercheurs de tous horizons, au sein de son séminaire à Sciences Po Paris, dans le dessein d’en livrer une histoire nouvelle. L’essai liminaire qu’elle signe, « L’art des choses », présente l’ambition de l’exposition à partir des idées développées dans son livre Pour en finir avec la nature morte (2020). Faisant le constat que « les artistes ont été les premiers à prendre les choses au sérieux », elle propose une plongée dans l’histoire complexe de la nature morte, soumise à de nombreuses influences – religieuses, morales, politiques, littéraires, etc. Si l’auteure regrette la fausseté de l’expression même de nature morte, genre qu’elle estime au contraire très vivant, elle remarque que le mépris académique dont ce dernier a souffert a, en réalité, constitué un formidable espace de liberté pour les artistes. Ensuite sont reproduites les œuvres de l’exposition, accompagnées chacune d’une notice érudite.

LA PAROLE À DEUX CENTS AUTEURS
Dans la seconde partie de l’ouvrage, intitulée « Chosier », Laurence Bertrand Dorléac s’affranchit du cadre traditionnel du catalogue et invite pas moins de deux cents auteurs – historiens d’art mais aussi artistes, écrivains, graphistes, linguistes, restaurateurs d’œuvres d’art, cuisiniers, etc. – à réfléchir aux choses. Elle reprend là un dispositif des plus fructueux, expérimenté une première fois sous la forme d’un abécédaire lors de l’exposition « L’Art en guerre. France 1938-1947 », dont elle a été co-commissaire au musée d’Art moderne de Paris en 2012.

LivresLaurence Bertrand DorléacMusée du LouvreNatures MortesLes choses
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