Hormis Christie’s et quelques autres acteurs, les maisons de ventes enregistrent des résultats contrastés cette année, dans un contexte plus difficile.

La progression des ventes de gré à gré, portées par un contexte mondial incertain, freine le recul de la maison de la famille Pinault dans le monde cette année.

Si nombre « d’indicateurs clés » restent très positifs, le chiffre d’affaires des ventes publiques est en recul de 22 % pour la première moitié de 2024.

Grâce notamment aux garanties, la maison de Patrick Drahi a terminé l’année dernière avec un total de 7,9 milliards de dollars, devant Christie’s.

Malgré un second semestre plus tendu, certaines maisons ont réussi à progresser en 2023, dans un contexte global changeant.

Au-delà des nombreuses envolées, les plus importants acteurs sont en recul ou progressent peu, signe d’un contexte plus tendu.

Si les ventes privées ont été florissantes cette année, le volume des enchères est en nette baisse, dans un contexte mondial difficile.

La foire, qui a fermé ses portes le 18 juin, a renoué avec une solide fréquentation, malgré une offre jugée parfois peu audacieuse.

La maison de ventes aux enchères, dont le siège est basé à Londres, a renforcé sa présence sur le continent européen, qui compte désormais pour 33 % de son chiffre d’affaires.

Le Brexit et surtout plusieurs collections exceptionnelles expliquent la forte hausse des ventes du trio de tête cette année à Paris.

Dopées par la quête de chefs-d’œuvre et de provenances, les ventes aux enchères se sont envolées chez Christie’s, Sotheby’s et Phillips. Un pic avant des mois plus difficiles ?

Selon le nouveau rapport annuel du Conseil des ventes publié hier, le secteur des enchères a connu un bond spectaculaire de 39,6 % en 2021, toutes spécialités confondues, pour un total hors frais de 4,05 milliards d’euros.

Après un net recul en 2020, au pic de la pandémie, les maisons de ventes repartent globalement à la hausse en 2021, avec de plus en plus d’acheteurs en ligne.